Le pharmacien connecté
Aungst* définit la typologie des Apps selon 4 types :
Application mobile : logiciel informatique qui fonctionne sur un appareil mobile et qui remplit une/des fonction(s) particulière(s). Exemple: Diabeto Partner
Application mobile native : logiciel informatique qui est préinstallé sur un appareil mobile (exemple : logiciel gérant l’utilisation de la caméra de l’appareil mobile). Exemple: application native apple “Santé”
Application mobile téléchargeable : logiciel informatique qui n’est pas préinstallé sur un appareil mobile et requiert d’être téléchargé au travers d’une source externe (en général un magasin d’Apps mobiles).
Application web (Web-Based ) : logiciel informatique qui se connecte à un portail web sur Internet et qui adresse le flux sur un appareil mobile. Nécessite toujours une connexion Internet. Exemple : web app nicorette
*Dr. Stan Aungst, B.A., B.A., M.A., M.B.A., Ph.d. is a senior lecturer for Security and Risk Analysis and Senior Research Associate for the Network-Centric Cognition and Information Fusion Center at Penn State University.
Ces applications santé s'inscrivent rentre dans le cadre la prévention et la prise en charge de la maladie.
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Applications de prévention primaire agiront en amont de la maladie. Elles permettront de diminuer l'incidence d'apparition de la maladie.
Exemple: les applications pour la pratique d'exercices ou de fitness.
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Applications de prévention secondaire agiront à un stade précoce de l'évolution de la maladie, afin d'en éviter la progression.
Exemple: les applications inscrites dans la diététique avec notamment Fatsecret
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Applications de prise en charge qui agissent lorsque la maladie est avérée et permettront au patient ainsi qu'aux soignants d'optimiser le suivi du traitement.
Exemple: Les applications d'observance comme Observance.
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Applications de prévention tertiaire agiront sur les complications et les risques de récidives.
Exemple: les applications à destinations des patients diabétiques avec Diabetopartner.
Classification des Apps selon le critère de sécurité des données.
La HAS définit dans son référentiel de bonnes pratiques sur les applications et les objets connectés en santé:
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Un axe principal utilisateur qui est divisé en 4 catégories : le grand public, les patients et aidants, le professionnel de santé en relation directe avec le patient et les professionnels de santé entre pairs.
Sur cet axe, le niveau d’exigence le plus élevé cible les professionnels de santé car les décisions sont susceptibles de s’adresser à un grand nombre de patients. Les produits doivent être davantage sécurisés.
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Un axe principale à destination d’usage qui est divisé en 4 catégories : informations/recommandations, prévention primaire, prévention secondaire et éducation thérapeutique du patient, enfin, analyse de données et impact sur la thérapeutique.
Sur cet axe, le niveau d’exigence le plus élevé cible l’analyse des données ayant un impact sur le bilan et le diagnostic de l’utilisateur et l’impact sur la thérapeutique par rapport à une information générale.
- Exemple arbitraire A : Appli « monpillulier »
Une App de gestion de prise de médicaments par le patient aurait un niveau d’exigence considéré comme élevé. Tous les critères (sauf ceux qui ne sont pas adaptés) seront à utiliser pour l’évaluation.
- Exemple arbitraire B : Appli « monasthme »
Une App d’information aurait un niveau d’exigence considéré comme plus faible. Une sélection restreinte de critères sera effectuée.
Classification des applications
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